En dépit d'une saison blanche en 2023, celui qui s'était érigé comme la sensation de la Coupe de France de Division 4 en 2022 ne semble guère inquiet quant au potentiel de sa Citroën DS3.
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Dans une catégorie plus relevée que jamais et qui ne cesse d'atteindre des sommets depuis quelques mois avec pas moins d'une douzaine de pilotes disposant du potentiel vitesse pour jouer l'une des trois marches du podium chaque week-end, la marge de manœuvre des animateurs du F2000 se réduit chaque année un peu plus.
Néanmoins, si tout le monde s'emploie à affûter ses armes avec toujours plus de précision, Nicolas Bothorel se montre assurément confiant en vue de 2024.
Certes, l'intéressé a préféré laisser passer son tour en 2023 mais il n'entrevoit pas cette impasse comme un éventuel handicap.
"Honnêtement, je n'ai pas d'appréhension par rapport à ce que mes adversaires vont pouvoir faire cet hiver sur leurs voitures", souligne Nicolas.
"Je ne pense pas être à la ramasse pour la bonne et simple raison que nous sommes tous arrivés au bout de ce que nous pouvons faire en termes d'évolutions et de performances. Je ne suis pas convaincu du fait qu'on puisse aller beaucoup plus loin avec nos voitures. On ne va pas révolutionner nos moteurs deux litres et c'est une bonne chose car notre catégorie doit rester à taille humaine."
En d'autres termes, le pilote du Finistère estime que sa Citroën DS3 n'a rien perdu de son efficacité depuis 2022.
"Nous avons tous de belles voitures avec des moteurs qui développent tous entre 250 et 280 chevaux pour certains, mais je ne pense pas que ça roule plus vite au fur et à mesure des saisons. En réalité, la catégorie est tout simplement devenue plus homogène avec beaucoup plus de pilotes qui disposent à présent du matériel pour jouer les premiers rôles. Avec le départ des têtes d'affiches comme Xavier Goubill ou Sébastien Le Ferrand, cela a également permis à des pilotes comme moi de remonter dans la hiérarchie."
Une chose est sûre, Nicolas Bothorel s'attend à vivre des débats au moins aussi disputés qu'en 2022.
"Je suis déçu que Tony Bardeau quitte notre catégorie car c'est un pilote avec lequel j'ai toujours aimé me bagarrer mais, d'un autre côté, je suis content de voir que Luc Derrien prenne sa suite au volant de la Honda Civic. Luc est un pilote confirmé. On sait qu'il sera très rapide, donc cela permettra à notre catégorie de conserver un très bon niveau quoi qu'il arrive."