Alors que Julien Meunier a attaqué le week-end dernier à KymiRing un périple de quatre courses consécutives entre championnat de France et RallyX, c’est sur le circuit de Châteauroux que l’intéressé va avoir l’opportunité d’effectuer ses premiers tours de roue en compétition officielle au volant de la VW Polo Supercar.
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Une chose est sûre, cette première pige en amont de celle à venir du côté de Pont-de-Ruan sera à suivre avec la plus grande attention. Premier pilote français à s’imposer en terres scandinaves depuis juin 2017 et la victoire de Cyril Raymond sur le circuit de Hell, le double champion de France Super1600 a déjà pris soin de cumuler pas moins de deux victoires pour un total de cinq podiums en sept courses disputées dans l’arène du RallyX.
Toutefois, c’est avec une certaine humilité que le premier Français à avoir inscrit son nom au palmarès du nouveau tracé de KymiRing aborde cette confrontation de Châteauroux.
« Je vais retrouver les pistes françaises, donc il va falloir rester vigilant. Honnêtement, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. L’objectif, c’est avant tout de revenir pour engranger de l’expérience. Ça ne peut me faire que du bien, et puis, recourir en France, c’est quelque chose que j’attendais aussi. Ce sera sympa, l’ambiance va être cool, et je sais que beaucoup de monde m’attendait. Donc oui, c’est un réel plaisir que de pouvoir être de nouveau derrière un volant en championnat de France. »
S’il reste prudent dans ses ambitions, Meunier ne nie pas non plus les attentes que suscite son retour au pays.
« Après, soyons clairs : tu peux demander à n’importe quel pilote, aucun ne te dira qu’il est là juste pour s’amuser. Il y a forcément une attente, une envie de bien faire. »
Dans ce contexte ultra-compétitif, la moindre opportunité devra être saisie.
« Je me dis que viser une finale, ce n’est pas irréaliste. Le niveau est très relevé, donc ça ne va pas être simple, mais pourquoi pas ? Et une fois en finale, tout peut arriver. En Supercar, on sait comment ça se passe : c’est un peu la loterie autour du premier virage. Il faudra composer avec le niveau, mais je pense qu’on peut faire quelque chose. On va y croire et se donner toutes les chances d’y arriver. »