Battu sur le fil et pour seulement une petite unité par Jean-Philippe Dayraut la saison dernière, Olivier Panis a fait peau neuve pour cette nouvelle saison du Trophée Andros.
"Out" la fameuse Toyota Auris usitée au cours d'une campagne 2014/2015 placée sous haute-tension, c'est au volant d'une Audi A1, que celui qui fut une des principales chevilles ouvrières de l'arrivée de Davy Jeanney au sein du Team Peugeot Hansen l'hiver dernier, s'apprête à reprendre le chemin des routes verglacées du Trophée Andros.
Second du général derrière Jean-Philippe Dayraut, Olivier Panis semble disposer d'une arme à même de faire vaciller le pilote toulousain, tout autant que d'aller chercher son premier titre sur la glace. Toujours sous les couleurs de la surprenante équipe belge du WRT, Panis semble bien décidé à aller se saisir d'un trophée historique sur l'Andros.
« Je suis vraiment heureux de continuer avec WRT. La première année avait été très constructive avec une équipe d’enfer et une super ambiance. Finir deuxième à un point a été dur à avaler, mais en même temps nous aurions signé des deux mains pour un tel résultat en début de saison. Sans un bris de moteur, l’histoire aurait peut-être été différente… Mais je n’ai retenu que les bons moments et il est évident que nous viserons plus que jamais le titre cette année souligne Olivier Panis, dont le passage de Toyota à Audi, lui permet désormais de s'assurer du soutien du pensionnaire et compagnon de route de Mattias Ekstrom et Timo Scheider dans les rangs du championnat DTM.
Habitué de l'Andros, le fiston de l'ancien pilote de Formule 1 et du championnat de France de Rallycross aura, pour la première fois de sa carrière, l'occasion de s'attaquer à un championnat complet. Une occasion qu'Adrien compte bien mettre à profit pour se hisser aux avant-postes, et ce, même si ce dernier admet que son déficit d'expérience le contraindra à observer une légitime phase d'observation.
« L’Andros, c’est très fun et je suis vraiment heureux de pouvoir collaborer avec le Belgian Audi Club Team WRT. Cela fait quelques saisons que j’espérais pouvoir faire tout le championnat dans la catégorie reine, qui plus est avec une structure qui a prouvé qu’elle peut jouer la gagne. L’Andros, c’est beaucoup de souvenirs pour moi puisque, enfant, je me souviens que je venais voir mon papa qui y participait. J’aime la glisse, j’aime la montagne… Mais je manque probablement d’expérience pour pouvoir viser la victoire à chaque fois. Il faut dire que le pilotage d’une voiture avec quatre roues motrices et quatre roues directrices n’est pas très naturel pour moi… Mais j’espère jouer les trouble-fêtes le plus souvent possible !"
Du DA Racing à Mazda France en passant par les équipes Sport Garage et SaintéLOC Racing et du WRT, cette édition 2015/2016 du Trophée Andros ne manquera pas de suspense.