RallycrossRX (Lohéac): Rudolf Schafer ne se pose pas de questions

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Publié le mercredi 3 septembre 2014 18:55

Écrit par Nicolas Dubernard

Après deux sorties concluantes opérées au Portugal et en Angleterre où il fut en mesure de valider sa qualification pour les phases finales, n'échouant que de très peu pour l'obtention d'un ticket en vue de l'ultime Top 6, Rudolf Schafer évoluera à domicile, ce week-end, à l'occasion de la 8ème manche du championnat du Monde de Rallycross. Une étape forcément importante, sinon décisive, pour le pilote de la Citroen DS3 aux couleurs de "PAULIC - Crêperie LE GUEN", qui mise une grande partie de son avenir en Rallycross sur le tracé breton de Lohéac.

Néanmoins, c'est en totale confiance que le vainqueur de l'édition 2011 de Lohéac aborde cette nouvelle étape inscrite au programme de son périple européen qui se poursuivra au cours des prochaines semaines du côté de l'Allemagne et de l'Italie.

"C'est peut-être la première fois que j'arrive aussi serein sur cette épreuve de Lohéac. Pour l'instant, notre volonté est d'abord d'accueillir nos partenaires dans les meilleures conditions. Peut-être qu'au moment de monter dans la voiture, je sentirai un peu la pression de l'événement, mais pour le moment, c'est encore très loin d'être le cas. On sait que la DS3 fonctionne bien, donc la priorité, c'est d'abord de miser sur le réceptif et de faire en sorte que nos invités n'oublient pas de sitôt ce week-end qui s'annonce déjà grandiose. Comme beaucoup, c'est ici qu'une grande partie de notre avenir en Rallycross se joue"

Tout proche d'une première qualification pour une finale européenne à Montalegre puis Lydden Hill, Rudolf aborde néanmoins cette épreuve avec la conviction que Lohéac demeure l'une de ses rares opportunités de mettre en exergue tout son potentiel sur un circuit dont il maîtrise tous les fondamentaux. Soit une excellente mise en jambes avant de reprendre la route en direction de l'Allemagne et de l'Italie pour les deux dernières manches du championnat d'Europe Super1600.

"L'avantage, c'est que je connais parfaitement mes adversaires du championnat d'Europe. J'ai eu le temps de les découvrir, donc je serai en mesure d'anticiper de nombreuses choses à l'abord de la première courbe. La seule inconnue pour moi, ce sont les pilotes du championnat de France Super1600. On sait qu'ils sont très rapides et qu'ils connaissent parfaitement le circuit. Mais cela ne m'inquiète pas vraiment. Je sais ce dont je suis capable de faire. A la différence d'épreuves comme le Portugal ou l'Angleterre, où ma méconnaissance de la piste me forçait à rester vigilant, là, je connais la piste par ses moindres aspects. Même si Lohéac ne pardonne pas la moindre erreur, ce sera "flat out" dès les essais libres me concernant. C'est d'ailleurs la seule fois de la saison où je saurai quels sont les endroits où on peut passer à fond et quelles sont les portions où il faut soulager la pédale de droite. Chose qui ne sera pas le cas dans 15 jours en Allemagne, ou à la fin du mois en Italie, où je vais de nouveau devoir m'appliquer à prendre la mesure du circuit"

Crédit photo: www.pics-motorsport.com