Pour sa troisième sortie européenne de la saison, Jérôme Grosset-Janin n'est pas parvenu à rallier le Top 12 qualificatif pour les phases finales le week-end dernier, sur le circuit de Mettet. Auteur de la 10ème meilleure performance du championnat EuroRX au terme des quatre manches qualificatives, le champion de France en titre sait qu'il a laissé échappé de gros points en Belgique.
Reparti sur un score vierge de Norvège suite au bris de propulseur essuyé par sa monture, Jérôme a dû composer avec une crevaison en seconde manche après avoir signé un 12ème temps en manche 1. Hélas, les choses ne s'arrangeront guère le lendemain. Avec plus d'une dizaine de pilotes encore en lice pour une qualification pour le fameux Top 12 avant le coup d'envoi de l'ultime session du meeting, le champion de France n'est pas passé loin de l'exploit en prenant furtivement les commandes d'une série composée par Liam Doran, François Duval, Jacques Villeneuve, Tord Linnerud et Emil Ohman.
Il n'en sera rien pour Jérôme. Victime d'un contact à l'approche de la seconde courbe, c'est sur une seconde crevaison que le pilote de la Clio concluait son meeting.
De quoi laisser quelques regrets à l'intéressé, qui pointe désormais au 6ème rang du classement EuroRX, à 12 longueurs du nouveau leader, Robin Larsson.
« C’est un peu dur à encaisser, on vient de vivre deux courses un peu “creuses”, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé ! Avec tout le travail et les efforts fournis par chacun depuis cet hiver c’est difficile. Mais nous n’allons rien lâcher et repartir plus motivé à Lohéac ! Ce sera de nouveau une course exceptionnelle ! La pause estivale va être longue, mais elle nous laissera le temps de faire toute la préparation nécessaire ainsi que quelques opérations de promotion pour nos partenaires avant de nous lancer dans le rush de fin de saison et ses 4 courses en 6 semaines ! » explique Jérôme, avant d'être secondé dans son analyse par son ingénieur de piste, Cédric Challine:
« La Clio n’est pas faite pour sauter sur des bosses si importantes et surtout si “brutales” comme en Belgique. On perdait 5 dixièmes par tour, car nous devions ralentir énormément avant le jump contrairement aux voitures plus modernes... Après le manque de chance a fini de conclure notre week-end. »
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