Pour sa troisième sortie dans les rangs du championnat du Monde de Rallycross, Jérôme Grosset-Janin se retrouvera ce week-end au départ de la manche Belge de Mettet. Après son abandon précoce survenu en Norvège suite à un bris de moteur, le champion de France en titre n'en oublie pas pour autant qu'il devra se monter à la hauteur en Belgique, ne serait-ce que pour conserver ses chances de titre européen.
Clairement dans le rythme d'un Top 6 en Angleterre, Jérôme avait par la suite dû composer avec l'agitation d'un peloton peu disposé à amuser la galerie. Heureusement, sa déconvenue norvégienne n'aura pas eu trop de conséquences sur sa position au classement général EuroRX. Quatrième à égalité de points avec Lukas Walfridson, Jérôme ne compte que 8 longueurs de retard sur le leader, Henning Solberg, avant d'aborder la manche Belge du championnat WRX/EuroRX.
Quel est ton objectif pour la Belgique ? Reconquérir ta place sur le podium européen ?
Avant tout, je souhaite continuer mon apprentissage dans ce championnat du monde qui est de très haut niveau. Je n'ai fait qu'une course complète pour l’instant. La bonne performance entrevue en Angleterre était de nouveau au rendez-vous en Norvège, mais malheureusement la réalité du sport mécanique nous a rattrapés après la première qualification. Après, je sais que si nous réalisons une course intelligente et solide, le résultat sera bon.
As-tu étudié le circuit ?
J'ai pu travailler un peu avec une vidéo. Elle donne une petite idée du tracé et des éventuels points clés, mais elle ne remplace pas le roulage pour ce qui est du rythme. Je sais déjà que le tour joker se jouera d'une manière complètement différente, car il est à la fin du tour contrairement à l'Angleterre et la Norvège ou l'on pouvait choisir l’option dès le départ... Cette fois, le tirage au sort de la première qualification sera encore plus déterminant ! Et pour ça, on ne maitrise absolument rien!
Les résultats obtenus jusque-là te permettent-ils d'être confiant ?
Oui, notre niveau de performance pure est bon et permet de prétendre à un top 6 mondial. L'Angleterre l'avait fait entrevoir, la Norvège l’a confirmé avant l'abandon... Malgré tout, il ne faut pas oublier d'où nous venons et ce qu'il y a en face... C'est vraiment du très lourd !