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Rallycross France: Une semaine instructive

paillerfabien2014Auteur de sa première victoire de la saison ce week-end à Châteauroux, Fabien Pailler n'aura eu besoin que d'une seule et unique épreuve pour revenir dans la lutte qui l'oppose à JB Dubourg et Christophe Jouet pour la couronne nationale.

Vainqueur des quatre manches qualificatives au programme, le pilote de la Peugeot 208 ne pouvait rêver meilleur parcours à l'heure de s'aligner au départ de la troisième étape de la saison.

Meilleur performer du SuperCar en qualifications, le vice-champion de France a confirmé qu'il faudrait compter avec lui. Avec 7 victoires sur les 12 sessions qualificatives disputées depuis le coup d'envoi du championnat, Fabien tire forcément un bilan positif au terme d'une épreuve de Châteauroux à sens unique.

Et si JB Dubourg s'est affirmé comme une menace permanente tout au long du meeting, Fabien Pailler regrette de ne pas avoir pu se confronter au leader du général dont la course s'est terminée prématurément au passage de la première courbe de la finale.

"Le bilan du week-end est parfait, puisqu'outre le fait d'avoir remporté les quatre manches qualificatives du meeting, nous avons réussi à confirmer lors des phases finales. Le seul bémol, c'est de voir ce qu'il s'est passé au premier virage. J'aurais préféré pouvoir m'imposer à la régulière. Je n'ai pas vu ce qui est arrivé à JB Dubourg, mais je suis forcément déçu de ne pas avoir pu batailler en finale face à lui. Agiter le drapeau rouge aussi tard était vraiment dangereux. Je ne comprends pas que la course n'ait pas été stoppée immédiatement. Malgré-tout, avec la deuxième place obtenue par Jonathan, c'est un doublé que nous ramenons à nos partenaires et un résultat qui vient consacrer l'excellent travail abattu par notre équipe" assure Fabien, qui grâce à sa victoire conjuguée aux déboires rencontrés par ses adversaires JB Dubourg et Christophe Jouet en finale occupe désormais la seconde place du classement général SuperCar.

 

Seulement distancé de 5 longueurs par la Citroen C4 du DA Racing, Fabien clôture ainsi trois semaines instructives marquées par un podium à Lessay et une victoire décrochée à Châteauroux, le tout, agrémenté d'une qualification pour les phases finales obtenue le week-end précédent lors de la manche mondiale de Lydden Hill.

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« On a prouvé en Angleterre qu'on pouvait être dans le coup. Notre présence à Lydden Hill était justifiée par notre envie de constater l'étendue du travail qu'il nous reste à faire. Nous avons appris beaucoup de choses à Lydden. D'habitude, c'est un circuit sur lequel nous avons du mal à régler nos voitures. Mais cette fois, nous avons réussi à progresser sur de nombreux plans, à commencer par celui du châssis. Au fur et à mesure du meeting, nous avons commencé à obtenir un très bon équilibre avec la voiture. Ce n'est jamais évident de rouler sur une piste telle que Lydden que je ne connaissais absolument pas. De plus, nous devions garder à l'esprit que notre priorité demeure le championnat de France et qu'avec la troisième manche de Châteauroux le week-end suivant, notre marge de manœuvre était tout de même très réduite. Bien sûr, avec un peu plus de réussite sur les départs et un couloir plus favorable, la donne aurait pu être différente en qualifications, mais je ressors satisfait de cette qualification pour les demi-finales au milieu d'une liste de 38 voitures. A force de partir dans le trafic, les cailloux projetés sur la voiture ont progressivement contribué à déformer notre échangeur, et notre puissance moteur s'en est ressentie, ce qui ne pardonne pas sur un circuit de Lydden Hill où les SuperCars sont constamment à pleine charge. Malgré-tout, j'ai su me montrer régulier en évitant les accrochages et en assurant tout de même un Top 12 en dépit d'une courbe de puissance moins véloce qu'en début de meeting»

Hélas, si Fabien Pailler ne manquait pas de s'aligner sur la grille de départ des demi-finales avec l'intention de jouer sa carte à fond, une pierre venue sectionner un flexible de frein allait rapidement contraindre le pilote Pailler Compétition à devoir stopper son effort dès le second tour.

« Ce fut bien sûr une déception, mais je ne pouvais pas rouler sur un circuit comme Lydden Hill sans freins quand on sait les vitesses qui sont atteintes ici. On a accumulé énormément d'expérience en terme de réglages châssis ici et cela se révélera assurément utile pour le reste de la saison. Nous avons pu tester différentes choses et nous savons désormais ce qu'il nous reste à faire, qu'il s'agisse du court ou du long-terme. Nous avons vu que notre Peugeot 208 était efficace avec les évolutions que nous avons apportées cet hiver sur cette nouvelle voiture »

Crédit photo: DIGIWEB//Mickael Héliès (1 et 2) www.pics-motorsport.com // Loic Viel (3)

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