Le pilote Peugeot Sport n'aura eu besoin que de deux étapes pour remporter son premier succès sur ce Dakar 2017.
Sur un parcours composé de pistes étroites et d'une forte végétation, Sébastien Loeb a permis 3008 DKR de s'imposer pour la première fois sur les pistes sud-américaines, prenant du même coup la tête du classement général au terme des 275 kilomètres de spéciale reliant Resistencia à San Miguel de Tucuman.
Loeb n'a pas eu à trembler et a rapidement pris l'avantage su Nasser Al Attiyah et son équipier Carlos Sainz qu'il devance respectivement d'une minute et 23 secondes et de deux minutes et 18 secondes.
De quoi combler le patron de Peugeot Sport, Bruno Famin, et ce, même si ce dernier est bien conscient que la route qui mène ses pilotes jusqu'à la capitale Argentine de Buenos Aires est encore longue.
« Sébastien et Daniel ont réalisé une belle étape malgré une spéciale très compliquée et dangereuse, avec beaucoup de poussière. Sur ce genre de terrain, il vaut mieux partir devant (...). Les 3008DKR fonctionnent bien. C’est notre premier scratch sur ce Dakar mais les écarts sont, à l’échelle d’un Dakar, vraiment minimes. »
Pour sa part, et en dépit d'une victoire obtenue sur une étape au profil un peu trop monotone à son goût, Sébastien Loeb affichait tout de même une satisfaction légitime à l'arrivée.
« C’était une spéciale très rapide, pas très intéressante au niveau pilotage. Il y avait de nombreuses lignes droites avec un virage de temps en temps. Ça s’est très bien passé pour nous. Nous n’avons eu aucun problème. Nous avons été gêné à la fin parce que nous avons roulé 70 kilomètres dans la poussière de De Villiers, parti devant nous. Nous avons donc perdu un peu de notre avance sur la fin mais rien de grave. Au moins, nous aurons pointé en tête de ce Dakar ! Cela dit, ce type de terrain n’est pas représentatif de ce que nous rencontrerons par la suite. Pour ce qui est de la chaleur, elle était supportable. J’ai même coupé la climatisation pour gagner un peu de puissance ! »