Rallycross France: Les organisateurs de Mayenne officialisent l’annulation, Kerlabo dans le doute

Après des semaines d'un suspense insoutenable, les organisateurs de Mayenne ont officialisé l'annulation de leur épreuve.

Une information relayée en début de semaine dans les colonnes du quotidien régional Ouest France alors que, mardi soir, ce fut au tour de France Bleu de relayer la fatidique annonce.

"On s'est battu corps et âmes jusqu'il y a une dizaine de jours”, indique Gustave Tarrière dans les colonnes de France Bleu Mayenne.

“Mais sans un feu vert global de toutes les autorités, on ne peut pas s'engager à faire une manifestation comme celle-ci avec un budget de 150 000 euros. S'engager sur une somme comme ça pour qu'on nous dise 24 heures avant l'épreuve qu'on ne peut pas organiser, c'est pas possible. Pour nous, en tant qu'organisateur, tout ce que cela demande au niveau des bénévoles, c'est très compliqué. Toutes les conditions ne pas réunies. Je n'ai pas pu faire mieux que de dire, on va faire une croix sur l'édition 2020. Mais ce n'est pas de gaieté de coeur."

Théoriquement annoncée comme la manche d'ouverture de la saison 2020, la disparition de l'étape Mayennaise réduit désormais à trois le nombre de circuits encore en lice pour le compte du championnat et de la Coupe de France de Rallycross.

De son côté, l'AFOR n'a pas encore réagi à ces propos de Gustave Tarrière, pas plus que le promoteur n'a indiqué quelles seraient les répercussions de cette annulation sur le déroulement de la saison 2020. 

Et alors que le circuit de Kerlabo devait accueillir la deuxième étape du championnat de France à la fin du mois de septembre, l’atmosphère n’est guère plus positive dans les Côtes d’Armor. Toujours dans les colonnes de Ouest France, Marie-Annick Theffo dit “ne pas être confiante” quant à la possibilité de maintenir son épreuve.

Au cours des dernières heures, plusieurs sources nous ont confirmé que trois des quatre circuits encore en lice pour accueillir une épreuve pourraient être contraints de renoncer.

Pour l'heure, seuls les organisateurs d’Essay nous ont confirmé leur volonté de maintenir leur épreuve.