Dakar: Maintenant ou jamais pour Sébastien Loeb

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Au terme d'une saison 2017 contrastée sur le front d'un FIA World RX où il ne sera jamais parvenu à accrocher le moindre succès, cette entame d'année 2018 constituera sa dernière chance d'aller chercher la victoire sur un Dakar qui ne lui a jamais véritablement réussi. Pour Sébastien Loeb, c'est définitivement l'année ou jamais.

Avant de recentrer ses forces sur le seul championnat du Monde de Rallycross au lendemain de ce Dakar 2018 qui sera le dernier de Peugeot Sport dans le cadre d'un programme officiel, Sébastien Loeb sait que cette 40ème édition de la plus grande épreuve de Rallye-Raid de la planète constituera sa dernière occasion d'enrichir son palmarès encore vierge de toute victoire.

"Pour moi, c’est un peu l’année ou jamais pour la victoire. C’est ma dernière opportunité de l’emporter. L’an dernier, nous avons vu que nous avions la capacité de gagner. Daniel avait fait du bon boulot au niveau de la navigation. C’est motivant. Nous savons que nous pouvons le faire et j’y vais avec l’objectif de gagner, c’est sûr. Maintenant, il y a plein de paramètres qui entrent en jeu sur un Dakar… " indique Loeb, qui devra composer avec une réglementation technique qui ne devrait pas réellement profiter aux Peugeot 3008 DKR en plus d'un terrain de jeu mêlant pas moins de 5 étapes de sable et de trois autres en altitude en Bolivie.

De quoi mettre les organismes à rude épreuve tandis que la suppression des cartes de navigation devraient sacrément compliquer la tâche des équipages.

"C’est long et tu as vite fait de tout perdre pour pas grand chose surtout avec le retour en force des dunes. C’est positif pour le rallye par rapport à l’image que les gens se font du rallye-raid. En revanche, c’est un type de terrain sur lequel je n’ai pas énormément d’expérience. C’est clairement un parcours qui n’est pas en ma faveur. Pour ce qui est de la voiture, elle est plus stable, plus agréable à conduire, mieux amortie. Elle nous donne plus confiance et nous pouvons donc attaquer un peu plus fort. »

Après un ultime shakedown à venir du côté Lima, Sébastien Loeb sait qu'il n'aura pas droit à l'erreur à compter du samedi 6 janvier et de la première étape qui reliera la capitale Peruvienne à Pisco.