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Rallycross France: Des arguments de choix

theuildreux2lvSi Alexandre Theuil a su profiter de la dernière étape du championnat de France de Rallycross disputée sur le circuit de Dreux pour retrouver les joies d'un podium qu'il n'avait plus connu depuis juin 2011, le champion de France 2006 a surtout prouvé, en dépit de deux saisons d'absence, qu'il avait entre les mains les arguments nécessaires pour retrouver les sommets.

Second à Dreux dans le sillage de Jérôme Grosset-Janin, Alexandre Theuil n'aura eu besoin que de deux épreuves pour permettre à sa Citroen DS3 de signer son premier podium dans les rangs du SuperCar. Mais au-delà de cette récompense, ce dernier a largement pu se rassurer quant au potentiel de sa nouvelle arme.

« Je n'étais pas monté sur un podium depuis 2011, mais on ne peut pas vraiment dire que cela m'ait manqué, puisque c'est par la force des choses que j'ai dû stopper le Rallycross. Certes, j'étais forcément heureux de terminer second, mais ce qui me rassure le plus, c'est de voir que je pouvais rivaliser avec Jérôme Grosset-Janin et Fabien Pailler. Même si c'est toujours gratifiant, monter sur le podium était un élément totalement secondaire. Remporter la troisième manche, ou encore être le pilote le plus rapide dans le tour joker sont des éléments plus importants à mes yeux. J'avais surtout à cœur de prouver à tout le monde qu'il fallait encore compter sur moi, et que je n'étais pas foutu. Même si je craignais d'avoir perdu le rythme, mon avantage était que je connaissais parfaitement mes adversaires. Je me suis dit que si eux pouvaient y arriver, il n'y avait pas de raison pour que je n'en sois pas capable à mon tour. J'ai un caractère assez fort, donc je ne recule devant rien. Mis à part les 25 tours effectués à Châteauroux au mois d'août en guise de préparation pour la manche de Lohéac, je suis arrivé à Dreux sans aucun autres repères. Nous avons réussi à réadapter notre stratégie au fur et à mesure du week-end, et nos ajustements et notre travail ont payé. Ensuite, il faut noter que nous sommes restés prudents, sans volonté de forcer sur la mécanique. Cette auto est vraiment au top. On peut absolument faire ce que l'on en veut une fois au volant. Il est clair que l'épreuve de Dreux m'a permis de répondre aux nombreuses questions que j'ai pu me poser au lendemain de Lohéac"

 

une34Retrouvez la suite de l'article dans le numéro 33 de Pure Rallycross Magazine paru vendredi 1er novembre. Vous n'êtes pas encore abonnés? Cliquez-ICI et recevez l'essentiel de l'actualité Rallycross chaque vendredi dans votre messagerie électronique

Crédit photo: www.pics-motorsport.com